Podcast Du Mahon Meir

La première Michna de Pirkei Avot porte sur la transmission de la Torah et elle se poursuit sur le fait qu'il faut définir le din ( le jugment ) : que signifie ce principe ? C'est ce que va expliquer Rav Nahon à l'aide de plusieurs commentateurs.

Le Rav Kook explique qu'il y a differents types de Téchouva : la téchouva émounit, la téchouva naturelle et la téchouva intelectuelle. Dans ce cours va être devellopé la téchouva intellectuelle ; il s'agit d'une forme de téchouva où la personne est consciente qu'elle a une force particulière pour comprendre qu'elle doit corriger ses fautes. Comment trouver cette capacité ?

Il est de coutume de penser que la Téfila est naturelle. Cette affirmation est erronnée, pourquoi la téfila n'est pas innée en l'homme?                                                            Il faut tout d'abord comprendre ce qu'est la Téfila et connaitre Hachem.                                                                                         

La période entre Rosh Hachana et Yom Kippour est une période propice à la Téchouva. Autrement dit comme l'expliquent nos Sages, il s'agit d'une période où la présence divine est présente. Comment cela aide à faire Téchouva ?

Le Rambam dans son livre Hilkhot Techouva dit que celui qui a mal agit mourra sinon il sera inscrit dans le livre de la vie. A priori cette halakha parait insensé, quel est son sens profond ? 

Le Rambam explique que la présence de tsadikim peut augmenter les mérites du peuple. Il y a donc un lien entre le jugement collectif et individuel. Le peuple peut il alors se reposer que sur les mérites des tsadikims pour pouvoir être juger ? 

A Roch Hachana, nous allons écouter le Chofar. Cependant, nous espérons que nous allons aussi écouter le son des trompettes.  Lorsqu'on parle de trompettes, on parle des trompettes du Beith Hamikdach. Comment ça se passait à cette époque ? Au Beith Hamikdach, le chofar avait l'embouchure enduite d'or et était entourée de deux trompettes et le son du chofar commençait en même temps que les trompettes mais le son du chofar durait plus longtemps. Découvrez, l'ensemble des particularités de la sonnerie du chofar à l'époque où le Beith Hamikdash était présent.

De quel niveau nous sortons quitte du jugement qui s'opère le jour de Roch Hachana dans le monde. Ce jugement vient du fait que le monde revient à sa source. Il faut dépasser le schéma que nous avons l'habitude de comprendre, que D. s'assoit et qu'il juge chaque personne. Il faut comprendre ce que ça signifie réellement. Le monde est jugé par rapport à quel norme ? Il est jugé par rapport au potentiel qu'il doit réaliser. Et cela pour chacun de nous. 

Les quatre dernières parachiots ont été écrites le 7 Adar, le jour de la mort de Moshé Rabbénou. Ce dernier jour, Moshé parle au peuple d'Israël et dit toutes les choses que D. lui dit de dévoiler au peuple avant de ne plus être là.היום (hayom) signifie aujourd'hui et veut dire Roch Hachana. C'est le jour du jugement. Dans cette paracha on va comprendre ce que signifie le jour de Roch Hachana.

D'après Maïmonide, il est bon d'avouer ses fautes en public. Celui qui cache ses fautes ne pourra faire une téchouva complète. Cependant toutes les fautes ne sont pas concernées par ces dires.  De quelles fautes parle-t-on ici ? Dans quelle mesure faut-il avouer ses fautes en public et pourquoi ?

Cette paracha tombe deux semaines avant Rosh Hachana, car en voyant les malédictions, ça peut aider le peuple d'Israël à faire téchouva. Mais qu'est-ce qu'une malédiction ? 

Les différentes sortes de fautes et comment en faire le vidouy ? Dans le vidouy on évoque les trois sortes de fautes, volontaires, involontaires et de manière rebelle. Pourquoi on avoue les trois sortes de fautes et on les inclue dans le même vidouy ? C'est parce que dans chaque faute il y a un peu des trois. Le Rambam dit que : Plus on abonde en vidouy, plus c'est louable. Les kabbalistes disent l'inverse, que le vidouy ne doit être fait qu'une fois sur une faute.  Comprenez toutes ces notions grâce aux explications du rav. 

D. tu es ma lumière à Rosh Hashana et tu es mon libérateur à Yom Kippour. Qu'est-ce que cela signifie ?  Il est également écrit dans le Zohar, et c'est ce qui est appliqué dans la halakha, qu'il ne faut pas faire de vidouy le jour de Roch Hachana. Or, le vidouy est l'un des principes de la téchouva ! D'où vient ce paradoxe et que signifie-t-il ?

 Il y a trois sortes de téchouva : au niveaux naturel,  de la foi et intellectuel.Qu'est-ce que ces différents niveaux de téchouva et comment elles agissent dans notre vie de tous les jours ? Dans ce cours, le rav va s'occuper de la téchouva au niveau naturel, corporelle.

Dans ce cours, le Rav Nahon, explique mot à mot les Maximes des Pères.Dans la première michna, il est évoqué le Olam Aba, de Terre... Qu'est-ce que cela signifie réellement et comment on peut voir ces notions se révéler dans notre monde ?

En ce temps là, lorsque le Beith Hamikdach n'est pas et nous n'avons pas d'autel expiatoire, il ne reste plus que la téchouva. La téchouva fait l'expiation de tous les pêchés.  Dans ce cas pourquoi avoir le Beith Hamikdach dans le cadre de la téchouva ?  Hilchots téchouva du Rambam - cours n°2 - Halakhots ג

De manière générale, la téchouva est consue comme un processus à posteriori. Cependant, le Rav Kook propose une autre définition de la Téchouva. Il explique que lorsque le monde a été créé, il a été extériorisé de la divinité.Ainsi, de la même façon que la mère va vers son bébé, un flux de divinité revient vers le monde en permanence dans toutes les améliorations morales du monde. Toutes les créatures du monde sont passives face à ce flux, sauf l'homme qui choisit de se faire traverser par ce flux ou non ! Ainsi, la téchouva est l'acceptation de l'homme de se faire traverser par  le retour de la divinité dans ce monde, c'est un flux constant de divinité dans ce monde. Il ne s'agit donc pas d'une volonté humaine et n'est pas un processus a posteriori.

Le Rav Kook fut l'un des piliers du milieu religieux sioniste en Israël. Il est l'auteur de nombreux livres dont Orot et Orot Hatechouva. Orot est concentré sur l'histoire du peuple juif tandis que Orot Hatechouva regarde la vitalité qui tourne autour de la téchouva. C'est-à-dire que cette oeuvre se concentre sur les détails de la téchouva car c'est grâce à elle qu'on peut dévoiler son potentiel intérieur et se rapprocher du divin.

Il y avait dans la famille d'Avraham une rivalité entre ceux qui voulaient la centralité d'Eretz d'Israël comme étant le fondement de l'Universel et ceux qui étaient pour le cosmopolitisme et donc pour la dispersion, c'est le conflit entre Yaakov et Lavan. Une fois le conflit réglé, Yaakov s'est installé dans le pays de Canaan.  Ce qui se passe à ce moment là résume l'aspiration messianique, on peut s'installer quand tout est en ordre ! 

Comment déterminer le dirigeant du peuple ? On peut voir dans le texte que le dirigeant est déterminé par élimination. Ainsi, la tribu de Zevouloun est liée au commerce international et ne peut donc pas être roi car lorsque on s'occupe de l'international on perd un peu de son entité nationale. Et ainsi, après avoir vu tous les frères, on en déduit que la seule tribu qui peut devenir dirigeante est la tribu de Yéhouda.